L’OPTIMISME

Laur’ Art Conférence sur l’optimisme.

            Ce mardi 3 octobre, quelque 150 personnes ont pris place dans la salle des fêtes de Laurenan à l’occasion de la soirée discussion de rentrée sur le thème de l’optimisme.

L’exposé qui ouvrait la soirée a été assuré par Michel Hary, président fondateur de « Laur’Art », la co-animation étant assurée par Jacques Brajeul, directeur de l’Ehpad du Bourgneuf à Merdrignac et par Michel Mihami, réalisateur du film « La colonne infernale ».

Dans son propos préliminaire, Michel Hary a évoqué le souvenir de trois personnes qui sont venues à Laurenan, le professeur Schwartzenberg, l’évêque Jacques Gaillot et le généticien Albert Jacquard lesquels s’étaient assignés pour tâche de « remettre les hommes debout ». 

Il a ensuite évoqué la genèse de cette conférence : une initiative de Jacques Brajeul, en janvier dernier, qui lui avait demandé de présenter une conférence sur l’optimisme. Cette même conférence était présentée ce mardi devant un public « tout âge ».

Pour étayer son propos, le fondateur de « Laur’Art » s’est appuyé sur des actions  « qui font du bien ». Ainsi, à l’initiative du maire de Barlin, dans le Pas-de-Calais, des liens ont été établis avec les résidents d’un Ehpad à travers des activités de lecture, des cours de cuisine. Une telle action a eu lieu également à Saint-Brieuc  avec l’école Marcelin Berthelot. Il en résulte un « mieux-être » pour les résidents tandis que des enfants, peu attentifs en classe, pouvaient l’être quand ils écoutaient les aînés. 

Par ailleurs, Paul Houée, bien connu pour son investissement  dans sa région d’origine et  désormais retiré au « Cèdre » à Saint-Brieuc est heureux d’avoir des contacts avec les rédacteurs des « Cahiers du Pays du Mené » lesquels effectuent une collecte prospective sur la vie d’autrefois dans le secteur.

Aussi, pour Michel, l’optimisme est semblable à une « malle aux trésors » dont la première richesse est l’ouverture et la deuxième l’action. En effet, l’action c’est la vie. L’intervenant ajoute que la passivité, l’inaction et surtout la résignation conduisent à des impasses. Il rappelle aussi que, récemment, quatre enfants, dont la plus âgée avait 13 ans, ont survécu dans la Forêt  amazonienne grâce à leur courage et leur connaissance de la jungle. 

Michel Hary cite aussi l’écrivain Emmanuel Godo lequel a été sidéré d’entendre sa fille, adolescente, déclarer : « Le monde va finir en 2040 ». Dès lors, l’essayiste s’en prend aux « oiseaux de malheur » qui entretiennent « un confort du désespoir » et « empêchent la jeunesse de grandir. »

Michel indique qu’il faut aussi « vouloir et rechercher l’optimisme » ce qui va « transformer le possible en réel. » Il rappelle en particulier la création de « Laur’Art » et la mise en place des soirées-discussion avec des invités prestigieux, habitués des  conférences dans les grandes villes, mais certainement pas en zone rurale, en Centre Bretagne. 

A l’issue du propos de Michel Hary, la relève a été assurée par Jacques Brajeul lequel a indiqué que la principale inquiétude des résidents de l’Ehpad concernait leurs enfants, leurs petits-enfants qui refusaient d’être parents notamment à cause de leur éco-anxiété.  Par ailleurs, il a rappelé que « les centenaires sont plus optimistes que la moyenne. » Il a donné l’exemple de quelques résidents à la longévité remarquable : « Joséphine qui lavait son linge chaque jour », « Sœur Tugdual qui, à 103 ans, se projette toujours dans l’avenir », Denise, 98 ans, qui espère bien fêter son centenaire. »

Toutes ces belles leçons d’optimisme ont été fort appréciées du public venu nombreux.

Compte rendu établi par Dominique TARDIVEL, président de LAUR’ART.

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