
« Tranchées », sur la ligne du Donbass.
19 septembre 2022 adminlaurart 0 Comments
Vendredi 25 novembre 2022 à 20h00 à la salle des fêtes de Laurenan.
Ouverture des portes à 19h30
Prix 4,50 €
Soirée organisée par Laur’art et l’OCDM
Projection du film « Tranchées » du rélisateur Loup Bureau.
Tranchées / France 2021 / 84 mn : Sur la ligne de front du Donbas, les soldats du 30e bataillon de l’armée ukrainienne affrontent des séparatistes soutenus par la Russie. Le réalisateur Loup Bureau nous plonge au cœur des tranchées. Là où chacun doit à la fois se protéger de la mort, mais aussi tenter de recréer une normalité dans l’univers anormal du conflit.

Laurenan
Dans la cadre du film documentaire…
Vive émotion après la projection du film « Tranchées. »
Ce vendredi 25 novembre, une cinquantaine de personnes étaient présentes à la salle des fêtes afin d’y assister au film « Tranchées » projeté dans le cadre du mois du film documentaire. La soirée était organisée, conjointement, par l’O.D.C.M. et l’association culturelle « Laur’ Art. »
Dans un premier temps, Denis Rocaboy, qui en a supervisé l’organisation a présenté son réalisateur Loup Bureau ainsi que le film, tourné en 2020 et qui raconte la guerre des tranchées opposant des soldats de l’Armée ukrainienne aux séparatistes soutenus par la Russie, ce conflit ayant débuté dès 2014.
Le réalisateur a choisi, volontairement, pour la première partie de son œuvre, le noir et blanc, le recours au cadre rapproché ce qui fait penser bien sûr aux combats de la guerre 1914-1918.
Tout est filmé à hauteur d’homme ce qui donne l’impression au spectateur de vivre l’événement. La situation est figée et semble durer à l’infini.
L’après-projection a surtout été marqué par les témoignages des Ukrainiennes présentes dans la salle dont les propos étaient traduits par Yuliya bien connue des habitants de Saint-Gilles du Mené.
Ainsi, Tatiana a-t-elle été réveillée le matin du 24 février par le bombardement de l’aéroport voisin. Très émue, elle a indiqué qu’elle a vécu dans un bunker durant un mois.
De son côté, Polina a effectué 500 kms, dont 7 sous les bombardements, afin de retrouver son fils Mathieu alors en voyage dans les Carpates ukrainiennes. Tous deux ont ensuite vécu, pendant un mois, sans eau ni électricité, dans un parc national, dans les montagnes avant de venir en France.
Quant à Katia, elle a indiqué que 500 enfants avaient été tués depuis le début de la guerre.
Elle a également exprimé sa reconnaissance aux personnes présentes et ce d’autant plus que le département des Côtes d’Armor accueille 1000 réfugiés ukrainiens dont 400 enfants.
De son côté, Daniel Le Maguet, responsable de la Croix Rouge de Loudéac, a souligné le travail qui a été fait notamment sur Plémet et Saint-Thélo, soulignant que des dons sont toujours possibles en utilisant le canal de l’Association laquelle a été la première à accueillir des Ukrainiens.
Enfin, Yuliya a précisé que les Ukrainiens, installés dans le secteur, qui bien que fort diplômés travaillent dans l’agroalimentaire, recherchent actuellement des meubles d’occasion pour les logements qu’ils vont louer.